Les zoonoses, ces maladies animales transmissibles à l’humain

21 juin 2023

 

Saviez-vous que posséder un animal de compagnie peut présenter un risque de danger pour la santé? C’est à cause de la possibilité de transmission de zoonoses.

Qu’est-ce que les ZOONOSES?

Les zoonoses sont des maladies ou des infections qui peuvent se transmettre entre les animaux et les humains. Elles peuvent être causées, entre autres, par des virus, des bactéries, des fungi (champignons) et des parasites. La contamination peut se faire de plusieurs façons, telles que par inhalation, par ingestion, par un contact avec la peau ou les muqueuses ou par une piqûre d’insecte.

Bien que tout le monde soit à risque de contracter des maladies zoonotiques, certains groupes de personnes sont plus vulnérables. Les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques ou de maladies immunodépressives en font partie.

Il existe beaucoup de maladies zoonotiques. En voici quelques exemples :

  • La rage : La rage est une maladie mortelle causée par un virus qui attaque le système nerveux. Ce virus se transmet par la salive en contact avec une plaie ou une muqueuse. Malgré que les espèces les plus souvent infectées sont les moufettes, les ratons-laveurs et les chauves-souris, tous les mammifères sont à risque, y compris les humains. Lorsqu’une personne ou un animal développe des symptômes, la mort est inévitable, car la rage ne se soigne pas.
  • La leptospirose : La leptospirose est causée par une bactérie. La maladie se contracte par contact avec l’urine d’animaux infectés. Les animaux sauvages sont les principaux responsables de la transmission de la bactérie en contaminant l’environnement. La leptospirose touche principalement les chiens et peut provoquer une insuffisance rénale aiguë. Chez l’humain, les symptômes peuvent inclurent de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires et dans des cas plus graves la leptospirose peut causer de la jaunisse, une insuffisance rénale ou hépatique, une myocardite et une méningite.
  • Les vers ronds (ascaris) : Les vers ronds sont des parasites intestinaux qui ressemblent à des spaghettis. Ils sont très fréquents chez les chiots et les chatons. Certains animaux porteurs ne présentent aucun symptôme, tandis que d’autres peuvent présenter un pelage terne, une augmentation ou une perte d’appétit, une perte de poids ou un ventre rond. Les vers adultes, logés dans l’intestin, vont pondre des oeufs qui seront excrétés dans les fèces. Ces œufs sont microscopiques. Des vers adultes seront rarement présents dans les selles, sauf en cas d’importante infection. Les humains peuvent se contaminer en ingérant des oeufs par inadvertance. Les vers ronds peuvent présenter un risque important pour les humains. Une fois dans l’intestin, les œufs éclosent et se développent en larves. Ces larves peuvent parfois migrer dans l’organisme. Les larves qui atteignent les yeux peuvent causer de la cécité.
  • La teigne : La teigne est une maladie causée par un fungus. Le champignon se transmet en contact de la peau avec un objet, une personne ou un animal contaminé. Le chat est le plus souvent affecté par cette infection. Un porteur peut être asymptomatique, mais tout de même transmettre l’infection. Les animaux ou les humains qui vont manifester la teigne présenteront des plaques alopéciques (sans poils), recouvertes de pellicules blanches avec un contour rouge. Les jeunes enfants sont plus à risque de contracter la teigne. Ce champignon se soigne généralement bien, mais le traitement doit être entrepris rapidement, car la contamination est rapide et ce champignon est résistant dans l’environnement. Il peut donc être plus difficile de s’en débarrasser lorsqu’un traitement est entrepris tardivement.

Certaines précautions peuvent prévenir ou limiter les risques de contracter une zoonose.

  • Lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon après les contacts avec un animal ou avec ses excréments.
  • Ne laissez pas les animaux vous lécher le visage ou vos blessures.
  • Faites vacciner vos animaux pour les maladies zoonotiques, comme la rage et la leptospirose.
  • Administrez des produits antiparasitaires à vos animaux régulièrement.
  • Utilisez un produit répulsif contre les piqûres d’insectes.
  • Si votre animal présente des signes de maladie, consultez un médecin vétérinaire.
  • Comme les précautions à prendre varient en fonction de la maladie et de son mode de transmission, informez-vous à des professionnels si vous avez des inquiétudes pour votre santé.

Si vous avez des animaux de compagnie, vous avez la responsabilité de protéger votre santé, celle de vos animaux et la santé publique. Cohabiter avec les animaux de façon sécuritaire est possible en appliquant certaines précautions.

Les zoonoses vous inquiètent? N’hésitez pas à en parler avec votre équipe vétérinaire.

 


Août, le « mois d’or » du maïs sucré au Québec

29 juillet 2021

 

Le maïs est l’un des aliments estivaux chouchous des québécois. On comprend pourquoi! Avec sa couleur jaune or, c’est un aliment rassembleur et festif. Qui n’aime pas participer à une épluchette de blé d’Inde en famille ou entre amis l’été?

Toutefois, pour que le coeur reste à la fête, il faut être prudent et s’assurer que pitou ne met pas la dent sur un épi de maïs.

Les grains de maïs ne sont pas toxiques, mais l’épi, lui, représente un danger. En effet, en plus d’être non digestible, sa forme cylindrique a le potentiel d’obstruer les voies digestives de votre animal. Une situation qui, si elle n’est pas prise en charge rapidement, peut occasionner des dommages sérieux et même la mort.

On vous recommande donc de ne jamais laisser votre chien gruger un épi de maïs, même sous surveillance. Disposer plutôt des épis terminés dans une poubelle avec couvercle à laquelle il ne peut pas avoir accès.

Vous soupçonnez que votre chien a échappé à votre vigilance et qu’il a réussi à ingérer un épi de maïs?  Voici les principaux symptômes d’une obstruction digestive à surveiller :

– Léthargie
– Perte d’appétit
– Vomissements et/ou diarrhée (souvent en jet et parfois sanguinolentes)
– Absence de selles
– Distension de l’abdomen

En présence de ces symptômes, on vous recommande de contacter votre vétérinaire sans tarder.

 

On vous souhaite à tous une belle saison du maïs.


Les tiques et la maladie de Lyme

13 mars 2022

 

Depuis quelques années, un des parasites qui inquiètent particulièrement les propriétaires d’animaux de compagnie est la tique.

Cet acarien, qui arrive du sud de la frontière américaine, est maintenant bien présent dans notre province. Avec le réchauffement climatique, les tiques s’adaptent à notre environnement et arrivent maintenant à survivre à nos conditions météorologiques.

Les tiques sont actives dès que les températures atteignent quatre degrés Celsius, donc dès le début du printemps jusqu’à la fin de l’automne et même parfois l’hiver quand il y a des fluctuations de températures, qu’il n’y a pas beaucoup de neige et qu’il ne fait pas très froid. On les retrouve principalement dans les herbes hautes, les régions boisées, les buissons et sous les feuilles mortes, mais les animaux de la faune et les chats d’extérieur peuvent aussi les déplacer dans l’environnement. Il n’est donc pas rare qu’on retrouve des tiques sur des animaux qui ne sortent jamais de leur terrain. Les tiques ne sautent pas et ne volent pas. Elles attendent patiemment qu’un hôte passe suffisamment près d’elles pour s’y accrocher. En bas de quatre degrés Celsius, les tiques ne meurent pas. Elles sont seulement dans un état de dormance.

Une douzaine d’espèces de tiques sont présentes au Québec et elles sont les vecteurs de plusieurs maladies, dont la maladie de Lyme. La maladie de Lyme se nomme ainsi, puisque c’est dans la ville de Lyme, dans l’état du Connecticut aux États-Unis, que la maladie a été décrite pour la première fois dans les années 70. L’espèce de tiques responsable de la transmission de la maladie au Québec se nomme Ixodes scapularis. On l’appelle aussi tique du chevreuil ou tique à pattes noires. Seule cette espèce peut transmettre la bactérie Borrelia burgdorferi qui est responsable de la maladie de Lyme. La transmission de la maladie se fait dans les 36 à 72 heures après la morsure d’une tique porteuse.

La maladie de Lyme affecte principalement le chien et l’humain. La maladie de Lyme chez le chat est beaucoup plus rare. Quelques cas seulement auraient été rapportés à ce jour. La maladie de Lyme est une maladie zoonotique. Qu'est-ce qu'une zoonose? C’est une maladie infectieuse qui se transmet entre un animal et un humain. Toutefois, il est important de savoir que vous ne pouvez pas contracter la maladie de Lyme directement de votre chien infecté. Dans le cas de cette maladie, la tique sert de vecteur, c’est-à-dire qu’elle contracte la maladie en se nourrissant sur un animal infecté et la transmet à d’autres individus ensuite. Il faut obligatoirement que vous soyez mordu par une tique infectée pour contracter la maladie. Comme vous visitez probablement les mêmes endroits que votre animal, si vous retrouvez des tiques sur celui-ci, il est probable que vous soyez exposé à des tiques vous aussi. Il sera donc important de procéder à votre auto-inspection.

 

Quels sont les signes cliniques de la maladie de Lyme chez le chien?

Seulement 5 à 10% des chiens infectés présenteront des symptômes qui apparaîtront dans les 2 à 5 mois après l’infection. On observe alors les signes suivants :

  • Une boiterie avec de l’arthrite au niveau d’une ou plusieurs articulations
  • De la fièvre
  • De la léthargie
  • Des douleurs musculaires
  • Des ganglions enflés
  • Une perte d’appétit
  • Dans des cas plus sévères, mais heureusement peu fréquents, une atteinte rénale, cardiaque ou neurologique peut se produire

 

Comment peut-on diagnostiquer la maladie de Lyme chez le chien? 

  • Les tests sérologiques : ils consistent à vérifier s’il y a présence d’anticorps dans le sang. Parmi les différents tests sérologiques disponibles, le test que nous utilisons s’appelle le SNAP 4DX disponible chez les laboratoires Idexx. Si le test s’avère positif, des tests complémentaires seront recommandés tels que :
    • Une urologie : pour vérifier la présence de protéines dans l’urine, ce qui pourrait indiquer une atteinte rénale.
    • Test quantitatif des anticorps : pour établir une valeur de référence de la quantité des anticorps dans le sang
    • Profil biochimique complet : afin d’évaluer s’il y a une atteinte rénale

 

Pourquoi ne pas faire analyser les tiques? 

Comme plusieurs régions du Québec sont des zones endémiques, ce qui veut dire que la présence de maladie de Lyme y est confirmée, on ne procède plus systématiquement à l’analyse des tiques. Ces analyses servent seulement à identifier l’espèce de tique récoltée. Elle ne donne aucune indication à savoir si la tique est porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi ni si la bactérie a pu être transmise à votre animal. Les tests sérologiques, comme le Snap 4Dx, sont donc plus utiles si l’on cherche à déterminer une possible contamination.

 

Quand faire tester mon animal? 

Il est recommandé d’effectuer un test de dépistage annuellement lors de l’examen de routine de votre animal si vous habitez dans une région endémique. Si vous avez retrouvé une tique sur votre animal, on recommandera alors un test de dépistage 6 semaines suite au retrait de la tique. Si votre animal présente des symptômes compatibles avec la maladie de Lyme, on recommandera évidemment de le faire dépister. On recommandera aussi de faire dépister votre animal si vous avez voyagé dans une zone à risque ou si votre animal est importé d’un autre pays à risque.

 

Est-ce qu’il existe un traitement à la maladie de Lyme? 

Pour les chiens positifs aux tests sérologiques et présentant des symptômes, le traitement consiste généralement à administrer un antibiotique, la Doxycycline, pendant 4 à 6 semaines. S’il y a une atteinte rénale, on recommandera probablement de traiter avec l’antibiotique pour une période plus longue et on recommandera des médicaments et des soins de support indiqués dans les cas d’insuffisance rénale. Pour les chiens qui souffrent d’arthrite et qui ne répondent pas au traitement antibiotique seul, on pourra ajouter des corticostéroïdes à leur traitement. Pour ceux ne présentant pas de symptôme, la pertinence de traiter est discutable. Il sera probablement recommandé d’effectuer un traitement si le niveau d’anticorps dans le sang dépasse une certaine valeur et de ne pas traiter si la quantité d'anticorps est inférieure à cette même valeur. Que le chien soit traité ou non, il est recommandé d’effectuer un test quantitatif des anticorps 6 mois plus tard pour évaluer la réponse au traitement ou pour évaluer que le niveau d’anticorps diminue bien avec le temps.

Comment protéger son animal des tiques et de la maladie de Lyme?

  • Inspection des animaux : après chaque sortie à l’extérieur, vérifier méticuleusement le pelage de vos animaux et retirer les tiques aussitôt que possible en portant des gants et en utilisant de préférence un crochet à tiques ou une pince à sourcils. Pour bien retirer une tique, il est important de saisir la tête de la tique et non son abdomen. La tête de la tique se trouve sous la peau. Il faut donc placer l’outil très près de la peau. Effectuez des rotations en tirant lentement et délicatement sur la tique pour faire sortir la tête de la peau. Examinez la tique et assurez-vous qu’elle a été retirée entièrement. Placez ensuite la tique dans un contenant hermétique ou jetez-la dans la toilette pour la tuer. Ne l’écrasez pas, afin d’éviter qu’elle expulse ses œufs. Si vous n’êtes pas à l’aise de retirer les tiques vous-même, prenez rendez-vous à la clinique avec une technicienne en santé animale.  Prenez aussi rendez-vous pour un test de dépistage 6 semaines après la date de retrait des tiques. Comme la grosseur de la tique peut varier selon son stade de vie et le nombre de jours qu’elle est attachée à l'animal, il peut être difficile de voir les tiques dans le pelage. De plus, comme la morsure d’une tique est indolore, votre animal ne démontrera pas d’inconfort au site de morsure. Pour avoir l’esprit tranquille et une protection optimale, il existe différentes options de prévention.
  • Les antiparasitaires : pour les chiens, il existe sur le marché plusieurs produits de prévention contre les tiques, comme des liquides qu’on applique sur la peau et des comprimés oraux qu’on administre mensuellement ou aux 3 mois. Pour les chats, très peu de produits sécuritaires sont présentement disponibles sur le marché. Attention aux produits pour chiens qui peuvent être hautement toxiques pour les chats et causer de graves intoxications. Les produits sécuritaires pour chats sont des produits topiques à appliquer mensuellement ou aux 2 mois et sont disponibles en clinique vétérinaire exclusivement. Le principal avantage d’utiliser les produits préventifs est que ceux-ci ont la capacité de tuer la tique au contact ou en quelques heures suite à la morsure. Comme il existe plusieurs produits, consultez votre vétérinaire pour savoir lequel convient le mieux à votre animal et à vos besoins.
  • Le vaccin contre la Lyme : il existe un vaccin qu’on administre annuellement pour protéger les chiens contre la maladie de Lyme. Toutefois, le vaccin n’a aucun effet répulsif, donc il n’empêche pas les tiques de pouvoir s’accrocher à votre animal. De plus, il ne tue pas la tique. Jusqu’à présent, l’utilisation du vaccin est controversée. Informez-vous donc auprès de votre vétérinaire afin de savoir si le vaccin convient pour votre chien.
  • L'entretien du terrain : comme les tiques se tiennent principalement dans les herbes hautes et les buissons, tondez le gazon régulièrement pour le garder le plus court possible, taillez les buissons et les herbes hautes, puis évitez tout envahissement par les végétaux à proximité de votre terrain.

 

Dans cet article, nous avons surtout couvert la maladie de Lyme, mais sachez que les différentes espèces de tiques présentes au Québec peuvent aussi transmettre d’autres maladies, telles que l’anaplasmose et l’erlichiose. De plus, une espèce de tiques (Rhipicephalus sanguineus) peut se reproduire dans votre maison. C’est pourquoi il est impératif d’établir un bon plan de protection pour éviter les infestations de tiques.

Pour plus d’information sur les maladies transmises par les tiques et les différentes options de prévention, n’hésitez pas à communiquer avec votre équipe vétérinaire.


Semaine nationale des techniciens en santé animale

18 octobre 2021

 

C’est la semaine nationale des techniciens en santé animale !

Pour cette occasion, nous aimerions vous en apprendre un peu plus sur ce métier passionnant et rempli de défis.

Le métier de vétérinaire est bien connu, mais le métier de technicien en santé animale est un peu plus mystérieux.

Le technicien en santé animale est l’équivalent de ce qu’est l’infirmière pour le médecin, l’hygiéniste dentaire pour le dentiste, le technicien en pharmacie pour le pharmacien et encore plus.

 

Les prérequis :

Pour pouvoir effectuer ce métier, il faut obtenir un diplôme en Techniques de santé animale. Il s’agit d’un programme collégial de 3 ans. Le programme est intensif et très contingenté. Il n’y a que quelques établissements au Québec qui l’offre. En plus des cours de formation générale tels que Littérature, Philosophie et Activité physique, le programme comprend des cours de formation spécifique comme Biologie cellulaire, Comportement des animaux domestiques, Nursing des espèces canines et félines et plusieurs autres. La réussite de deux stages de fin de programme est aussi obligatoire pour l’obtention du diplôme.

 

Les techniciens en santé animale peuvent travailler dans plusieurs secteurs :

  • Dans les cliniques et hôpitaux vétérinaires
  • Dans les laboratoires de recherche
  • Dans des refuges animaliers
  • Sur des fermes d’élevage
  • Dans les jardins zoologiques
  • Dans les animaleries
  • En inspection des aliments

 

Voici une liste des principales tâches pour lesquels les techniciens en santé animale sont formés pour travailler en clinique vétérinaire :

  • Assister le vétérinaire en consultation
  • Administrer de la médication et/ou des soins aux animaux
  • Aider le vétérinaire à élaborer un diagnostic en effectuant divers actes techniques, comme prélever et analyser divers échantillons (sang, urine, fèces, etc.) et prendre des clichés radiographiques.
  • Éduquer la clientèle en leur donnant des conseils sur la nutrition, le comportement, la prévention des maladies, les soins à domicile, etc.
  • Assister le vétérinaire avant, pendant et après la chirurgie en préparant le matériel chirurgical, en préparant et en administrant les anesthésiques, en surveillant l’anesthésie (monitoring), en surveillant le réveil de l’animal, etc.
  • Les technicien(ne)s en santé animale effectuent aussi des tâches liées à la réception, à l’entretien, en plus de s’assurer du bon fonctionnement de l’établissement et plus encore.

 

Nous apprécions le travail des techniciennes tous les jours, mais cette semaine, c’est la semaine idéale pour leur démontrer encore plus de gratitude.

Vous appréciez le travail d’un(e) technicien(ne) qui prend soin de votre animal ? N’hésitez pas à lui faire savoir. Ce sont des gens passionnés et vaillants pour qui la reconnaissance est la plus belle rémunération.

 

Bonne Semaine nationale des techniciens en santé animale !

 


SEPTEMBRE : Le mois de la sensibilisation à la douleur animale

17 septembre 2021

 

SEPTEMBRE EST LE MOIS DE LA SENSIBILISATION À LA DOULEUR ANIMALE.

Les animaux sont des êtres sensibles qui ressentent eux aussi la douleur. C’est prouvé scientifiquement. Tout comme les humains, les animaux sont susceptibles d’être affectés par des conditions douloureuses qui réduisent leur qualité de vie. Une otite, une infection urinaire, une griffe cassée en sont quelques exemples. Ils méritent que cette douleur soit prévenue ou soulagée adéquatement. Heureusement, les mentalités concernant le traitement de la douleur chez les animaux ont grandement évoluées dans les dernières années et il est maintenant possible de limiter la souffrance animale.

 

À quoi sert la douleur?

Il faut savoir que la douleur est un mécanisme de défense. Lorsqu’un animal est blessé, il adopte un comportement d’évitement, afin de limiter les conséquences liées à la blessure. Si un chien se casse une griffe, il ressentira de la douleur et évitera alors de mettre du poids sur sa patte. Sans l’apparition de la douleur, il continuerait d’utiliser son membre blessé, ce qui pourrait par conséquent aggraver sa blessure. La douleur, bien que désagréable, est donc utile et bénéfique, jusqu’à un certain point. Une fois la douleur identifiée, il faut évidemment la soulager en corrigeant la cause, afin qu’elle disparaisse.

Le mécanisme de la douleur est le suivant :

Le mécanisme de la douleur est plutôt complexe, mais brièvement, on pourrait le résumer ainsi. Lorsqu’une blessure apparaît, un message est immédiatement capté par les terminaisons nerveuses qui se trouvent dans tous les tissus du corps (muscles, peau, os, tendons, ligaments, etc.). Ce message est ensuite transmis au cerveau en passant par la moelle épinière. Une fois arrivé au cerveau, le message est perçu comme une douleur. Cette douleur crée un réflexe afin d’éviter celle-ci. Par exemple, si l’on met la main sur une cuisinière allumée, les terminaisons nerveuses de notre main vont envoyer le message à notre cerveau « ça brûle! ». Le cerveau va alors envoyer la commande de retirer sa main afin d’éviter de se brûler.

On distingue deux types de douleur :

La douleur aiguë : c’est une douleur qui apparaît de façon subite. C’est généralement une douleur de courte durée lorsque la cause de la douleur est supprimée. On parle, entre autres, d’une douleur d’origine traumatique, chirurgicale ou infectieuse. Par exemple, une otite d’origine bactérienne causera de la douleur à l’oreille d’un chien, mais elle disparaîtra rapidement une fois le traitement antibiotique entamé.

La douleur chronique : c’est une douleur qui apparaît de façon plus subtile et qui se prolonge dans le temps. On parle d’une douleur qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années. Elle est liée à un processus évolutif (le cancer par exemple), à un processus dégénératif qui évolue lentement (l’arthrose par exemple) ou à une douleur aiguë qui n’a pas été soignée adéquatement et qui a laissé des séquelles permanentes. Ce type de douleur est souvent plus difficile à soulager, c’est pourquoi il est important de l’identifier et de la traiter de façon précoce.

 

Les animaux, par instinct de protection, sont toutefois très habiles pour camoufler leurs symptômes liés à la douleur.

Voici les signes les plus fréquents de la douleur chez un animal :

  • Difficulté à se déplacer : votre animal boite ou marche plus lentement ?
  • Vocalises : votre chat miaule ou votre chien se lamente lorsqu’il est dans une position particulière, en mouvement ou lorsque touché ?
  • Diminution de l’activité : votre animal joue moins qu’à l’habitude, il semble désintéressé par les jeux qu’il aime habituellement, il refuse d’aller en promenade ?
  • Difficulté ou réticence à monter ou descendre les escaliers ou des surfaces en hauteur comme le sofa, le lit ou les comptoirs : votre animal hésite à monter ou descendre, il trébuche fréquemment, prend plus de temps à monter ou descendre qu’auparavant ?
  • Difficulté à se relever après les périodes de repos : votre animal prend plus de temps à se relever ou il semble ankylosé après avoir dormi ?
  • Léchage, mordillage ou grattage excessif de certaines zones du corps : votre animal se mordille au niveau des pattes, se lèche au niveau de la vulve ou du pénis ou se gratte les oreilles ?
  • Arrêt ou diminution du toilettage d’une ou plusieurs parties du corps : il apparaît des nœuds dans les poils de votre animal, son pelage est souillé d'excréments ?
  • Changement de comportement : votre animal semble moins enjoué, il se cache, il résiste aux manipulations (brossage, taille des griffes et même les câlins), il devient agressif ?
  • Difficulté à trouver une position confortable au repos : votre animal change souvent de position ou d’emplacement lorsqu'il veut se coucher ?

En analysant les habitudes de votre animal régulièrement, vous serez en mesure d’identifier plus rapidement les changements qui pourraient être expliqués par la douleur et ainsi agir, afin de le soulager. Un propriétaire attentif sera en mesure de savoir lorsque quelque chose ne va pas chez son compagnon.

 

Le traitement de la douleur réside dans l’identification de celle-ci et dans l’adoption d’une méthode pour la supprimer.

Voici quelques exemples de solutions pour soulager la douleur :

Les médicaments : les anti-inflammatoires, les antidouleurs, les anesthésiques locaux, les antibiotiques, en sont quelques exemples.

La chirurgie : l’exérèse d’une masse ou une chirurgie orthopédique, par exemple.

Physiothérapie : une solution intéressante suite à une chirurgie par exemple.

Les médecines alternatives : l’acuponcture en est un bon exemple.

 

Attention à l’autodiagnostic et l’automédication de votre animal. Vous ne devriez jamais donner de la médication à votre animal avant une évaluation professionnelle d’un médecin vétérinaire. Certains médicaments pourraient ne pas être appropriés pour la condition de votre animal et donc ne pas lui apporter les effets thérapeutiques recherchés ou même aggraver la condition. Notez aussi que la plupart des médicaments destinés aux humains ne sont pas compatibles avec les animaux et peuvent même être toxiques.

 

Si vous notez que votre animal présente un ou plusieurs de ces signes, c’est probablement qu’il souffre d’une condition qui lui occasionne de la douleur. N’hésitez surtout pas à consulter votre médecin vétérinaire. Nous sommes les mieux placés pour aider votre animal. Nous savons comment reconnaître, prévenir et soulager la douleur.

 

Bon mois de la sensibilisation à la douleur animale !


NOVEMBRE : Le mois de la gériatrie animale

15 octobre 2020

 

NOVEMBRE EST LE MOIS DE LA GÉRIATRIE ANIMALE

Saviez-vous, qu’en moyenne, les chiens et les chats sont considérés gériatriques dès l’âge de 7 ans?

En effet, à partir de cet âge, ils sont plus à risque de développer certaines conditions, telles que des problèmes articulaires, du diabète, de l’insuffisance rénale, des cancers, du dysfonctionnement cognitif et d’autres maladies, dues au vieillissement de leur organisme.

Comment prévenir les risques de maladies chez votre animal?

Premièrement, un examen vétérinaire annuel est recommandé, afin de suivre plus étroitement certains aspects de la santé de votre animal, comme par exemple : son poids, sa consommation d’eau, l’apparition et/ou l’évolution de masses, etc. L’examen annuel, un profil sanguin et une analyse d’urine sont les meilleurs moyens pour dépister une maladie émergente. À un stade précoce, certaines maladies peuvent passer inaperçues, c’est pourquoi les soins préventifs sont la clé pour prévenir ou diminuer la progression de la maladie.

Deuxièmement, on recommande d’offrir une diète adaptée aux besoins de votre animal vieillissant, soit une formule pour animaux séniors. Une diète adaptée permettra à votre animal de maintenir sa masse musculaire et sa mobilité, tout en lui fournissant les besoins caloriques nécessaires pour son métabolisme diminué. On recommande aussi de ne pas suralimenter les animaux séniors, car il pourrait en résulter un problème d’obésité et par conséquent aggraver certaines maladies liées au vieillissement, telles que l’arthrose, le diabète, les maladies du cœur, etc.

Troisièmement, des suppléments nutritionnels, comme la glucosamine, la chondroïtine et les omégas 3, pourraient vous être recommandés si votre animal démontre des signes d’arthrose. Les omégas 3 aident à prévenir ou même améliorer les symptômes de dysfonctionnement cognitif chez les animaux âgés, en plus de renforcir le système immunitaire et d’agir comme anti-inflammatoires naturels. Ces produits naturels, peuvent grandement aider à rendre votre animal vieillissant plus confortable.

Aussi, pour les animaux présentant des signes d’arthrose, des masses ou des callosités, il est recommandé d’installer des coussins ou des couvertures aux endroits où ils ont l’habitude de se reposer. Une surface plus douillette permet de réduire la pression au niveau des points d’appui de votre animal et ainsi améliorer son confort.

Puis, n’oubliez pas que, tout comme les humains, les chiens et les chats âgés deviennent moins tolérants à la chaleur et au froid. Il se peut donc qu’ils apprécient moins les longues périodes à l’extérieur ou qu’ils soient plus léthargiques par période de canicule ou de grand froid. Leur vision, leur odorat et leur ouïe peuvent aussi être altérés avec l’âge, donc soyez à l’affut de ces changements. Parfois, de petites modifications dans l’environnement, par exemple allumer une veilleuse la nuit ou l'installation d'une barrière dans les escaliers, sont nécessaires pour rendre celui-ci plus sécuritaire.

En suivant ces conseils, vous pouvez aider votre animal à bien vieillir et améliorer son espérance et sa qualité de vie.

Si vous avez des inquiétudes au sujet de la santé de votre animal gériatrique, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire.

 

Vous aimeriez comparer l'âge de votre animal avec l'âge en années humaines? Voici les tableaux comparatifs pour les chiens et chats :


L’obésité chez les animaux de compagnie

7 octobre 2020

Selon les données de l’Association for Pet Obesity Prevention (APOP), près de 60% des chats et des chiens nord-américains souffrent d’embonpoint ou même d’obésité.

Des statistiques très inquiétantes, puisqu’il est démontré qu’un surplus de poids peut occasionner ou augmenter les risques qu'un animal souffre de nombreuses maladies, telles que : diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers, problèmes articulaires, maladies endocriniennes, problèmes de peau, problèmes urinaires, problèmes digestifs/gastro-intestinaux, problèmes respiratoires, etc.

De plus, le surplus de poids peut influencer la réponse à certains médicaments, ainsi qu’augmenter drastiquement les risques si l’animal doit subir une chirurgie sous anesthésie.

Le surplus de poids occasionne aussi un vieillissement prématuré et il est démontré scientifiquement que l’espérance de vie d’un animal souffrant d’embonpoint peut être diminué de 2 ans!

Aussi, comme si ce n’était suffisant, le comportement de votre animal pourrait aussi en être affecté. Il pourrait devenir plus léthargique et/ou plus irritable.

 

L’équipe de vétérinaires et de techniciennes est la mieux formée pour établir le poids santé de votre animal. On évaluera son état de chair en se basant sur une échelle de critères physiques, puis on vous posera des questions afin d’établir la ration de nourriture idéale pour votre compagnon, puisque plusieurs facteurs influencent la quantité de calories nécessaire pour un individu (par exemple, son âge, son niveau d’activité, son état de santé, son environnement, etc.).

Quelques trucs simples vous seront aussi recommandés pour favoriser la perte de poids de votre animal, comme :

  • Donner une nourriture équilibrée et de bonne qualité
  • Respecter les quantités de nourriture recommandées. Si vous donnez des gâteries, il faudra alors retirer quelques croquettes de la ration quotidienne pour respecter le nombre de calories recommandé. Éviter la nourriture de table et les gâteries trop caloriques.
  • Favoriser la consommation d’eau. L’eau aide à la fonte des gras. Ainsi, en augmentant la consommation d’eau de votre animal, vos favorisez sa perte de poids. Pour ce faire, vous pouvez, entres autres, lui offrir de la nourriture en conserve, disposer plusieurs bols d’eau dans la maison, etc.
  • Faites-lui faire de l’exercice. Il est recommandé de prévoir une période de 30 minutes d’activité par jour pour stimuler le métabolisme de votre animal. Pour un chien, une promenade à l’extérieur est l’activité idéale. Pour les chats, on recommande une période de jeu, avec un agace-chat, par exemple.
  • Offrez plusieurs petits repas par jour. Cela évitera que votre animal se gave aussitôt son repas servi, parce qu’il a trop faim. Cela aidera aussi à sa digestion.
    Pour les animaux qui mangent très rapidement, on recommande l’utilisation de bols «anti-glouton» ou de jouets pour ralentir la consommation de nourriture.
  • Faites-le travailler pour sa nourriture. Il est prouvé scientifiquement que la perte de poids est plus efficace chez un animal qui est stimulé mentalement, qu’un animal qui reçoit sa ration directement dans un bol et qui n’a aucun effort à fournir pour se nourrir. Vous pouvez, par exemple, utiliser des jouets ou des bols interactifs, cacher sa nourriture à différents endroits dans la maison et le faire chercher, etc.

À noter :

La dépense énergétique d’un animal stérilisé diminue d’environ 20%. Ainsi, après la stérilisation, il est recommandé d’ajuster la ration de nourriture à la baisse et de peser votre animal régulièrement pour s’assurer que son poids est stable.

Si votre animal est en convalescence suite à une intervention chirurgicale, il sera aussi recommandé d’ajuster ses portions à la baisse pour cette période.

Aussi, le niveau d’activité de votre animal peut varier en fonction des saisons. Par exemple, certains animaux ne tolèrent pas bien le froid ou la chaleur et seront moins actifs en hiver ou lors des canicules d’été. Il faudra alors ajuster les portions à la baisse lors de ces périodes.

Si malgré tous vos efforts et le respect des recommandations à la lettre vous n’arrivez pas à faire perdre du poids à votre animal, des examens complémentaires (comme un profil sanguin, par exemple), vous seront alors recommandés. Certaines maladies métaboliques, comme l’hypothyroïdie, peuvent causer un obstacle à la perte de poids. Si votre animal est affecté par une telle maladie, une médication sera alors recommandée pour réguler le métabolisme de votre animal.

 

Si vous avez des inquiétudes au sujet du poids de votre compagnon à quatre pattes, n’hésitez surtout pas à contacter votre vétérinaire. Il pourra vous guider vers la cause et les solutions si votre animal fait partie de la majorité des animaux qui souffrent d’un problème de poids.

 


HALLOWEEN : conseils de sécurité

7 octobre 2020

 

Le mois d’octobre est entamé. Les couleurs d’automne s’installent et les maisons commencent tranquillement à prendre l’allure de maisons hantées, avec les décorations de fantômes, de sorcières et autres monstres épeurants. C’est signe que l’Halloween approche. L’Halloween est une fête très appréciée des plus petits, comme des plus grands. Le 31 octobre prochain, lorsque le soleil commencera à se coucher, les rues se rempliront d’enfants et des parents portant des costumes au thème de l’horreur et iront sonner aux portes, afin de récolter des friandises. Voici donc quelques conseils, pour s’assurer que votre animal de compagnie reste en sécurité pendant cette soirée festive.

 

LES FRIANDISES :

N’oubliez pas de garder les friandises hors de la portée de minou et/ou pitou. C’est bien connu, le chocolat est toxique pour les animaux. D’autres produits peuvent aussi s’avérer dangereux pour vos compagnons poilus. Les produits contenant du Xylitol, comme certaines marques de gomme à mâcher et beurre d’arachides, par exemple, peuvent s’avérer dangereux pour les animaux, particulièrement pour les chiens, car ceux-ci peuvent causer une hypoglycémie grave. L’hypoglycémie est un taux de sucre trop faible dans le sang qui peut occasionner des vomissements, de la confusion, des tremblements, des convulsions et même un coma. Certains chiens développent même un problème de foie.  De plus, l’ingestion d’emballages peut causer une obstruction des voies digestives qui peut nécessiter une intervention chirurgicale, voire être mortelle. Les aliments gras peuvent aussi être problématique, car ceux-ci peuvent occasionner une pancréatite (inflammation du pancréas), une condition douloureuse qui peut rendre votre animal très malade. Les raisins secs sont aussi à éviter, puisqu’ils peuvent être potentiellement toxiques, surtout pour les chiens, et occasionner une insuffisance rénale grave.

 

LES COSTUMES :

Si vous costumez votre animal, assurez-vous que le costume ne gêne pas sa vue, ses mouvements et sa respiration. Le costume ne devrait pas être trop ample, ni trop serré. Votre animal devrait pouvoir se déplacer sans risquer de chuter ou de se blesser. Le costume doit aussi ne pas être orné de petits objets (exemple des billes ou des pièces de métal) que votre animal pourrait ingérer. Nous ne recommandons par le port des muselières qui donne l’impression d’un chien enragé. Celles-ci envoient un message aux autres animaux que votre chien est fâché et pourrait avoir un effet provocateur qui pourrait occasionner des conflits. Vaut mieux éviter. Puis, si votre animal ne semble pas à l’aise de porter un costume, il est préférable de le retirer. Votre animal pourrait se sentir très stressé de porter des vêtements à cause de la pression que ceux-ci exercent sur son corps. C’est important d’écouter les signaux que votre animal vous envoie.

 

LE PORTE-À-PORTE :

Nous vous recommandons fortement de laisser votre chien à la maison lors de la cueillette des bonbons, car l’achalandage dans les rues et les enfants déguisés pourraient l’effrayer et le faire fuir ou même le rendre agressif. Si vous décidez toutefois de l’apporter avec vous, nous vous recommandons de toujours le tenir en laisse et de le rendre visible, avec un collier qui illumine et une laisse réfléchissante, par exemple.

Si vous restez plutôt à la maison pour offrir des friandises, nous vous recommandons de garder votre animal de compagnie enfermé dans une pièce ou dans sa cage, afin d’éviter les risques de fugue. De plus, pensez à identifier votre animal à l’aide d’une médaille ou d’une micropuce pour faciliter son retour à la maison, si celui-ci arrive à se sauver. Un accident est si vite arrivé.

 

Avec ces conseils, vous pourrez passer une soirée amusante, en assurant la sécurité de votre compagnon à quatre pattes.

 

On vous souhaite à tous, une Joyeuse Halloween!

 


C'est l'été : conseils pour éviter que votre animal ne souffre d'un coup de chaleur

18 juin 2020

 

L'été est à nos portes! Le soleil et les belles températures sont de retour, enfin!

Toutefois, il faut être prudent lors des journées chaudes, car nos animaux de compagnie peuvent souffrir de la chaleur.

Saviez-vous que les chiens et les chats n'ont pas de glandes sudoripares au niveau de la peau (les glandes qui produisent la sueur) et qu'ils produisent de la sueur seulement au niveau de leurs coussinets plantaires? En effet, ils ne suent pas comme les humains. Ainsi, leur mécanisme pour lutter contre la chaleur est plutôt le halètement. C'est pourquoi, lorsqu'il fait chaud, vous remarquerez qu'ils respirent par la bouche.

Les animaux de compagnie, tous comme les humains, sont susceptibles de souffrir de coups de chaleur. Cela se produit, lorsque le corps n'est plus capable de réguler sa température adéquatement et que la température corporelle subie une élévation anormale. Il s'agit d'une situation potentiellement dangereuse.

Tous les animaux sont susceptibles d'en souffrir, mais certains sont encore plus à risque. C'est le cas pour :

  • Les animaux en bas âges
  • Les animaux gériatriques
  • Les animaux souffrants d'une condition médicale (problème cardiaque, insuffisance rénale, etc.)
  • Les animaux souffrants d'obésité et de surpoids
  • Les animaux de races brachycéphales (au nez écrasé)

 

Voici donc quelques conseils à suivre pour les périodes de grandes chaleurs à venir, afin d'éviter que votre animal ne souffre d'un coup de chaleur:

  • Assurez-vous de laisser une source d’eau fraiche à disposition de votre animal, EN TOUT TEMPS. Vous pouvez même ajouter des glaçons dans son bol d'eau pour un rafraichissement optimal.
  • Éviter l’activité physique, même la marche, dans les heures les plus chaudes de la journée. Favorisez les moments les plus frais de la journée, soit tôt le matin ou en fin de soirée. Puis, apportez de l'eau avec vous, afin de garder votre animal hydraté.
  • Privilégiez les endroits à l’ombre ou climatisés.
  • Privilégiez les zones gazonnées et éviter l’asphalte. L’asphalte peut devenir très chaude et occasionner des brûlures aux coussinets de votre animal. Si le passage sur l’asphalte est inévitable, vous pouvez protéger les pattes de votre animal à l’aide de bottes, conçues spécialement pour les animaux.
  • Ne laissez JAMAIS votre animal dans la voiture, pas même quelques minutes.
  • Ne laissez pas votre animal seul dans un endroit clos et peu aéré.
  • Ne laissez pas votre chien attaché à l'extérieur en plein soleil. Une zone d'ombre doit absolument être accessible. N'oubliez pas que l'ombre change d'endroit tout au long de la journée et votre animal doit pouvoir se déplacer pour y avoir accès en tout temps.
  • Si votre animal apprécie la baignade, vous pouvez lui autoriser l'accès à la piscine ou à un lac, par exemple. Toutefois, il est recommandé de bien rincer votre animal et de bien assécher son pelage par la suite, afin d'éviter qu'il ne développe des problèmes de peau.
  • Offrir, avec modération, des friandises glacées à votre animal. Plusieurs commerces offrent maintenant des friandises glacées pour animaux. Vous pouvez aussi en préparer à la maison. Voici une recette toute simple : Faire congeler des cubes de bouillon de poulet ou de bœuf réduit en sodium. Vous pouvez même y ajouter des fruits et légumes pour une collation encore plus amusante.
  • Vous procurer des accessoires rafraichissants. Il existe maintenant une grande gamme d'accessoires rafraichissants pour animaux sur le marché, comme des vestes et des chandails refroidissants, des tapis fraicheur, etc. Pour les protéger du soleil, il existe aussi des casquettes, des vêtements anti-UV et mêmes des lunettes de soleil.

 

Voici une question qui nous est fréquemment posée:
Est-ce que je devrais faire raser mon animal en été pour qu’il ait moins chaud?

La réponse, bien que surprenante, est non. La fourrure des animaux sert de couche isolante. Elle isole l’animal du froid en hiver, mais aussi de la chaleur en été, tout en fournissant une protection contre les rayons UV du soleil. Ainsi, il est préférable de ne pas faire tondre vos animaux en été, si votre seule motivation était uniquement de les rafraichir.

 

Voici les symptômes de coup de chaleur à surveiller:

  • Difficultés respiratoires
  • Augmentation du rythme cardiaque
  • Halètements et/ou salivation excessive
  • Muqueuses de couleur foncée (gencives, langue, truffe, etc.)
  • Vomissements et/ou diarrhée
  • Température du corps très chaude
  • Tremblements
  • Comportements inhabituels
  • Léthargie
  • Perte de conscience

Si vous notez l'un de ces symptômes, placez immédiatement votre animal à l'ombre et téléphonez à votre vétérinaire. Vous pouvez le rafraichir avec des serviettes humides sur le chemin vers la clinique.
Ne plongez surtout pas votre animal dans l'eau glacée. Cela pourrait lui occasionner un choc thermique.

Soyez vigilant et suivez les conseils énumérés plus haut. Ainsi, vous devriez passer un été amusant et sans soucis.

Bon été à tous!


JUIN : Le mois de l'activité physique avec son animal

8 juin 2020

Au Québec, juin est le mois de l’activité physique avec son animal.

Les bienfaits de l’activité avec votre compagnon à 4 pattes sont nombreux.

En effet, pratiquer de l’activité physique avec votre animal aide au maintien de son poids santé ou à lui faire perdre du poids, en plus d’aider au développement et maintien de ses muscles et ses os.

De plus, un animal ayant dépensé suffisamment d’énergie sera plus calme et aura moins tendance à développer des problèmes de comportement comme détruire des objets, fuguer ou commettre d’autres comportements inappropriés.

Plus important encore, cela aide à renforcer le lien qui vous uni.

C’est pourquoi, durant le mois de juin, mais aussi tout au long de l’année, on vous recommande de bouger avec votre animal.

Voici quelques idées d’activité à faire avec votre chien :

Marche de loisir

Hiking en forêt (pssst : Saviez-vous que plusieurs parcs nationaux acceptent maintenant les chiens sur leurs sentiers?)

Le Canicross

Cours d’agilité

Le Doga (Yoga avec chien)

 

Voici quelques idées d’activité à faire avec son chat :

Promenade à l’extérieur avec un harnais

Jouer à cache-cache

Jouer avec divers jouets : balles, agace-chat, laser, etc.

Cat-Yoga(Yoga avec chat)

Circuit de parcours pour chat

 

À vos souliers et à la laisse!